






1870 - 1970

















Le projet de restaurer les 3 locomotives désaffectées de l'habitation Saint-James, est né de la rencontre en 1996, de deux hommes, Serge Laforce un passionné de chemin de fer touristique, originaire de Lille, de passage en Martinique, et Michel Fayad, le nouveau responsable du Musée du Rhum de Sainte-Marie, qui a pour ambition d'installer un centre touristique & culturel en milieu rural, dans l'enceinte même d'une distillerie en fonctionnement : La distillerie des rhums Saint-James.






1997




La locomotive à vapeur de Sainte-marie en Martinique , propriété de Saint-James, une Corpet-Louvet de 1925, baptisée "Trinité", originaire de la Courneuve (France), à été classée à la demande de l'association "Les rails de la canne à sucre :
Monument historique. le 25 juin 2001





















1999







Dans ce reportage de RFO Martinique de juin 1999, Michel Fayad explique le projet de l'association, "Les rails de la canne à sucre", qui est de relier le musée du rhum au musée de la banane en restaurant le train des plantations Saint-James.
On peut voir aussi dans ce reportage, les militaires du Régiment du Service Militaire Adapté de Martinique (RSMAM) poser le premier pont Bailey sur la Rivière Pierrot.

Après le passage du cyclone Dorothy en 1970, les 3 locomotives de l'usine de Sainte-marie ont été abandonnées et laissées sur place. : une Corpet-Louvet de 1925, originaire de la Courneuve (France), une Davenport de 1947, originaire de l'Iowa (USA), et une Whitcomb de 1942, originaire de I'illinois (USA).
La Corpet-Louvet a été classée Monument historique en 2001, la Davenport et la Whitcomb ont été restaurées et remises en service.
Rappel historique :
En 1874, l’usine de Sainte Marie obtient l’autorisation d’utiliser une locomotive à vapeur pour tracter ses wagons. L’usine a possédé jusqu’à 5 locomotives à vapeur et 4 locotracteurs diesel. Les locomotives à vapeur furent livrées entre 1873 et 1925 (48 ans). La première (n° 186) fut livrée le 24 Novembre 1873, c’était un modèle de 5 tonnes, une deuxième machine (n°736) fut livrée le 14 Octobre 1898 (7 tonnes), La troisième machine (n° 1061) est arrivée le 16 mai 1903 (7,5 tonnes), la quatrième (n°1626) le 17 janvier 1923 (10 tonnes).
La dernière (n°1701) une locomotive à vapeur de marque Corpet-Louvet fut livrée Le 31 décembre 1925 et porte le nom de "TRINITÉ" c’est une machine de 10,82 tonnes de type 030 T à l’écartement de 117 cm et qui est aujourd’hui exposée au musée Saint James à Sainte Marie. C’est une locomotive de type Tender à trois essieux couplés, la capacité de ses caisses à eau était de 1550 litres, sa soute à charbon avait un volume de 600 Kg. ce qui lui conférait une autonomie importante. Elle était en outre équipée d’une pompe d’alimentation qui lui assurait une plus grande souplesse d’utilisation. Elle circulait sur le réseau jusque vers les années 1970. Relativement puissante, cette machine pouvait tirer un train de 20 wagons chargés de 10 tonnes de canne chacun.
Le cinéaste Jacques Mathou a réalisé un très beau reportage sur le train des plantations, avec tous les protagonistes de la première heure .
































La locotracteur Davenport, de 1947, originaire de l'Iowa (USA), telle que Serge Laforce et Michel Fayad l'ont trouvé, derrière l'habitation Saint-James, au niveau de la maison de la distillation en 1994, au niveau de la "rivière Cerise"

La même locomotive Davenport de 1947, originaire de l'Iowa (USA), après sa restauration par les membres de l'association "Les rails de la canne à sucre" en 2002. Cette locomotive a été baptisée "Moïse" parce que sauvée des eaux de la "rivière Cerise".

























Une deuxième locomotive, une Whitcomb datant de 1942, originaire de l'illinois (USA), a été retrouvée sur le parking de l'habitation Saint-James en 1994.

La même Whitcomb de 1942, originaire de L'illinois (USA), restaurée par les membres de l'association "Les rails de la canne à sucre " en 2002










Les deux locotracteurs, la Whitcomb de 1942, en rouge, et la Davenport de 1947, en vert, restaurés et sur rails, par les membres de l'association "Les Rails de la canne à sucre". 1997-2002.
























Le train des plantations Saint-James, en photo et en peinture






















Arrivée des voitures voyageurs du Train des Plantations Saint-James.









La locomotive à vapeur "Corpet louvet" de 1925 originaire de la Courneuve a été classée, à la demande de Michel Fayad, vice président fondateur, et trésorier de l'Association "Les rails de la canne à sucre"
Monument historique en 2001.







Inauguration de la pose du premier rail, le 12 décembre 1999, jour de la fête du rhum, en présence de nombreuses personnalités, civils, politiques et militaires.









2000














2001












La locomotive à vapeur "Corpet louvet" de 1925 originaire de la Courneuve a été classée, à la demande de Michel Fayad, vice président fondateur et trésorier de l'Association "Les rails de la canne à sucre": Monument historique en 2001.













La chaine M6 tourne "La Guide", un téléfilm érotique sur le Train des Plantations Saint-James. 2002.








2002












Le train des plantations, un élément incontournable du musée du rhum Saint-James.




























INAUGURATION DU TRAIN DES PLANTATIONS, BAPTISÉ AU RHUM VIEUX SAINT-JAMES PAR MICHEL FAYAD













Michel Fayad, en compagnie du maire de Sainte-marie Guy Lordinot, et Miguel Laventure, président de l'Office du tourisme de Martinique








INAUGURATION ET PREMIÈRE SORTIE DU TRAIN DES PLANTATIONS.
Serge Laforce, un passionné de locomotive de passage en Martinique, venu visiter le musée du rhum en 1996, et Michel Fayad, le responsable du musée, ont élaboré le projet de restaurer 2 des trains désaffectés de l'habitation Saint-James à Sainte-marie.
Habitation Saint-James, où se trouvent précisément trois locomotives abandonnées :
1°) - Une Corpet-Louvet à vapeur de 1925, originaire de la Courneuve (France), classée monument historique en 2001.
2°) - Une Davenport de 1947, originaire de l'Iowa (USA),
3°) - Une Whitcomb de 1942, originaire de I'illinois (USA).












Le pont de la rivière Cerise, a été rebaptisé "PONT XAVIER ANDREOLI", et inauguré ce dimanche 23 Juin 2002, en mémoire de l' Adjudant Xavier Andreoli, chef de section, chargé de la construction des ponts "Bailey" du chemin de fer de l'Association Les rails de la canne à sucre dans le cadre d'un partenariat que l'association avait signé avec le RSMAM . (Régiment du Service Militaire Adapté de la Martinique)
Ci dessous les militaires sous le commandement le l'Adjudant Xavier ANDREOLI.





























Michel Fayad, vice président, et trésorier, rend un hommage au regretté Serge Laforce, l'initiateur et le président fondateur de l'Association "Les rails de la canne à sucre" (1997-2002) . (Archives INA 2002)


Le projet de restaurer un des trains désaffectés de l'habitation Saint-James est né de la rencontre en 1996, de deux hommes, Serge Laforce, un passionné de chemin de fer touristique, originaire de Lille, de passage en Martinique, et Michel Fayad, le responsable du Musée du Rhum de Sainte-Marie.
Quand Serge Laforce rencontre et explique au responsable du musée du rhum, sa passion et son savoir faire pour les trains d'antan, Michel Fayad sent très vite que ce projet pourrait être un atout capital pour sa politique de développement d'un tourisme culturel en milieu rural, qu'il se bat pour mettre en place depuis une dizaine d'années à la distillerie Saint-James.





Avant d'arriver en Martinique, Serge Laforce faisait partie depuis 1975, de "l'Association Picarde pour la Préservation et l'Entretien des Véhicules Anciens" (APPEVA), qui a monté sur la voie ferrée de Froissy-Cappy-Dompier, le "P'tit train touristique" de la haute Somme.



















2003











































Michel Fayad, responsable du Musée du rhum, nous parle de sa rencontre avec Serge Laforce, un lillois, passionné de train touristique, de passage en Martinique. (Archives INA 2007)
Avec quelques passionnés, anciens retraités de la SNCF - RATP, notamment, Bernard Bigot, Michel Landru, Claude Gimenes, Bertrand Prevost, David Hersin, Jacques Lefebvre, Guy Albert Desrose, Maurice Christophe, aujourd'hui Patrice Pinard... ils ont mobilisé toute leur énergie, pour que leurs rêves deviennent... une réalité.











