


















































































1984, Michel Fayad ouvre sur le bord de mer de Fort de France, un nouveau concept en Martinique : "Le Drugstore de la Galerie", un ensemble
composé d'un Tabac-Journaux, un salon de coiffure, une location de voitures, un point Loto-PMU, et une Brasserie piano-bar et une Galerie d'art.




























*Michel Fayad explique dès janvier 1994, son projet "Spiritourisme" pour la distillerie Saint-James.



























Michel Fayad présente le nouveau projet touristique de la distillerie Saint-James, deux ans avant l'obtention de l'AOC des rhums Martinique.








05 Novembre 1996

























"La canne c'est l'origine" un très beau film documentaire de Jacques Mathou sur la distillerie Saint-James et son musée du rhum. 1997



































































HISTOIRE(S) DE RHUM
En 1998, Michel Fayad intervenait sur un film-documentaire de "Kanpaï Production", réalisé par Marie Claude Corajoud, pour la chaine "Planète", intitulé... "Histoire(s) de rhum"... Un très beau reportage dédié à la civilisation du rhum en Martinique et à Cuba, en compagnie de :
- Raphaël Confiant, écrivain martiniquais
- Tato Quinones, écrivain et cinéaste cubain
- France Zobda, comédienne et cinéaste martiniquaise
- Fernando Campoamor, écrivain cubain
- Gregorio Fuentes (1897 - 2002) : Capitaine du navire "le Pilar" d'Ernest Hemingway. Marin pêcheur cubain, d'origine espagnole, il est un des symboles et trésor national de Cuba, de par son histoire d'amitié avec son inséparable confident et compagnon d'aventure.
1952 : Ernest Hemingway publie son œuvre "Le Vieil Homme et la Mer", inspiré de la vie de son ami Grégorio Fuentes. L'œuvre obtient le prix Pulitzer 1953
et son auteur le prix Nobel de littérature 1954. Son œuvre est une ode à la lutte des hommes face à l'adversité de la vie."



Ernest Hemingway, avec son ami de toujours, et compagnon d'aventure Gregorio Fuentes .


































































Michel Cadot, le préfet de Martinique remet la médaille nationale du tourisme à Michel Fayad, et lui rend par là même, un hommage appuyé . (voir les différentes interventions). mai 2001























Janvier 2002, Michel Fayad et son projet "Spiritourisme" incompris, contestés et rejetés lors du colloque intitulé "Tourisme, Culture & Identité" organisé par l'ARDTM* au centre culturel de Fonds Saint-Jacques.
*Agence Régionale du Développement Touristique en Martinique.



















































Lors de la première conférence sur le tourisme à la Martinique en Octobre 2002, le responsable du musée du rhum Saint-James, Michel Fayad, a pris tout le monde de court, en expliquant, pour la toute première fois, à des responsables politiques et des "experts" touristiques très dubitatifs, le rôle et l'importance de la distillerie Agricole, dans le cadre d'un tourisme culturel en milieu rural .... (à voir)









Hélène MBOLIDI-BARON :
Ingénieur Agronome, formée à Sup Agro Montpellier (École Superieure d'Agronomie Tropicale), elle est également Docteur en Études Rurales (Institut National Polytechnique de Toulouse. Université de Toulouse-Le Mirail.
Responsable du Service Agronomique du Centre technique de la canne et du sucre. CTCS-Martinique. de 1992 à 2009.
Elle a beaucoup contribué au rayonnement du CTCS-Martinique.
Management d'équipes et coordination des actions de recherche-développement et de formation au profit des producteurs canniers et de la filière canne-sucre-rhum.
Élaboration de nombreux documents (rapports d'activités et de recherche, publications brochures de vulgarisation) et de gestion du site internet (dont la diffusion d'une newsletter mensuelle ou bimensuelle à près de 300 abonnés).
Accompagnement de la direction pour l'essor de la filière: programmation technique et financière (DOCUP-FEOGA-PDRM-FEADER).
- Gestion de projets et développement d'une expertise scientifique.
Elle oeuvre depuis 2009 dans le domaine de l'eau et du développement durable à la Communauté d'Agglomération du centre de la Martinique (CACEM)
Depuis 2017, elle est Directrice de l' Écologie et de la transition énergétique.
Elle est également Vice-Présidente de l'Association Martiniquaise pour le développement des productions Agricoles (AMADEPA)







Extrait de la thèse de doctorat d'Hélène Mbolidi-Baron devant le jury de l'université de Toulouse le Mirail
LES CONDITIONS DE DURABILITÉ DE LA PRODUCTION DE LA CANNE À SUCRE À LA MARTINIQUE :
UNE APPROCHE TERRITORIALE
Hélène MBOLIDI-BARON
Soutenue le 17 décembre 2002

Extraits surlignés : 1
Principalement orchestrée par les grands groupes économiques français-influents au sein du CODERUM- cette dernière valorise l'image exotique du produit, plutôt qu'un ancrage du produit au terroir : les images de sable fin et de cocotiers continuent d'attirer un nombre important de visiteurs. Mais elles ne suffisent plus à satisfaire un autre type de visiteurs, plus sensibles à la dimension patrimoniale des contrées qu'ils explorent. Du "tourisme exotique", la tendance est de plus en plus au "tourisme culturel", comme le souligne Michel Fayad, ex-professeur d'histoire et directeur du musée du rhum: "Face à la mondialisation et à l'uniformisation des modes de vie, le but aujourd'hui d'un voyage touristique est le dépaysement, la recherche des identités propres et des valeurs spécifiques des pays visités" (propos reccueillis par Luc Lerandy,pour France-Antilles 2001), Au regard de cette évolution, la patrimonialisation du rhum agricole n'est-elle pas d'un intérêt majeur, susceptible de combler les attentes qui se font jour ?

Extraits surlignés : 2
Le rhum AOC Martinique : produit de terroir ou produit exotique ?
Cette dimension patrimoniale s'inscrit dans l'histoire , la tradition, la culture martiniquaise. Elle ne manque pas de supports , qui pourraient être exploités pour la promotion de l'AOC ou qui auraient pu être davantage mobilisés pour la qualification elle-même, comme : l'architecture coloniale des anciennes maisons d'habitation (aux liens historiques forts avec le territoire ) ou la machine à vapeur assurant l'alimentation énergétique de la distillerie et symbolisant l'industrialisation du XIX ème siècle. La difficulté d'intégrer des aménités territoriales dans la promotion collective de l'AOC Martinique ne tient-elle pas à la superposition d'images contradictoires : produit de terroir ou produit exotique ? Sur place , Michel Fayad semble être le seul à livrer publiquement bataille pour la défense du rhum agricole Martinique en tant que "pur produit de terroir" (propos recueillis par S.Zerk, Pour France Antilles 2001)


Extraits surlignés : 3
Les organismes touristiques, les collectivités locales ou autres représentants de l'ile, individuels ou investis d'une mission publique, en grande majorité, ne font pas écho à une promotion de la Martinique comme "Terre de Rhum", pas plus qu'ils ne se font le relais de la promotion du rhum.
Comment expliquer ce constat ? Michel Fayad (2000) déplore l'absence chronique de toute représentativité des rhumiers dans les structures de promotion touristique à la Martinique. Selon ce passionné du rhum : "Les responsables du tourisme à la Martinique ne semblent pas véritablement prendre conscience de l'enjeu économique que représentent la valorisation et la promotion du rhum de la Martinique dans le cadre global de notre politique touristique". En serait il de même pour toutes les instances décisionnelles dans l'ile, susceptibles de favoriser l'embrayage vers une dynamique réciproque rhum AOC /Martinique ?

Extraits surlignés : 4
Aujourd'hui, les principaux acteurs de la filière rhum agricole (distillateurs moyens et grands planteurs, voire même certains petits producteurs) se présentent pour la plupart comme des entrepreneurs engagés dans la qualité. Le rhum agricole Martinique n'est plus un simple produit commercial classique, mais un produit de qualité, un produit sophistiqué et, de plus en plus, il tend à devenir un produit de luxe. Ainsi , si pendant longtemps, producteurs et distillateurs n'étaient pas portés vers le modernisme, l'évolution est inéluctablement en marche. Elle s'accompagne d'un réveil culturel, comme en témoigne l'aménagement du petit train reliant le musée du rhum à celui de la banane (Sainte-Marie) ou la multiplication des espaces aménagés pour l'accueil des visiteurs dans les distilleries. Pourtant, cette évolution en cours ne semble pas suffire à enclencher l'appropriation de l'AOC "Martinique" par la majorité des martiniquais.

Extraits surlignés : 5
Dans cette trame sociale complexe, le rhum AOC Martinique semble avoir trouvé en la personne de Michel Fayad son seul véritable porte parole à ce jour, de façon consensuelle. Ce fait tient probablement en la spécificité de son positionnement ethnique (de mère martiniquaise et de père syro-libanais), à la charnière entre les principales communautés de l'ile - outre les engagements personnels de l'homme et sa situation professionnelle stratégique, en tant que directeur du musée du rhum. Historien de formation, Michel Fayad a repris en 1992 la direction de ce musée, rattaché à la distillerie Saint-James. Créée en 1980, cette structure n'était au départ qu'une buvette pour les employés de la distillerie, avec pour mission annexe la vente de rhum aux personnes de passage. La reprise de cette structure dans un esprit nouveau a fortement contribué à impulser une meilleure connaissance du rhum agricole en général à la Martinique.










Encore une interview de Michel Fayad en 2002, qui fera date, et fera couler beaucoup d'encre dans le monde du tourisme, mais fera quand même avancer l'idée du "Spiritourisme" à la Martinique, car l'attaque est frontale vis à vis des responsables touristiques en poste.









